ST

vendredi 9 septembre 2011

Top 14 - 2 ème journée [ Lou 9 - 19 Toulouse ]

Le Stade Toulousain s'est imposé sur le terrain du promu lyonnais (19-9, sans bonus offensif) lors du match de clôture de la 2ème journée du Top 14.

A Lyon (Gerland) - Stade Toulousain bat LOU 19 à 9 (mi-temps : 13-3 )
Temps pluvieux ; pelouse grasse; 30.000 spectateurs environ ; arbitrage de M. Raynal
Pour le LOU
: 3 pénalités de Van Gisbergen (15, 53, 67).
Pour le Stade Toulousain
: 1 essai de Donguy (34) ; 4 pénalités de McAlister (7, 14, 60, 74) ; 1 transformation de McAlister (34). LOU : Van Gisbergen – Bailey, Wakanivuga, Sukanaveita, Romanet – (o) Lespinas, (m) Januarie – Clément, Manta, N’Zi – Vigouroux, Basson – Guillamon, Colliat, Fiard.
Carton jaune
: N'Zy (38) Stade Toulousain : Poitrenaud (puis David, 77) – Delasau, Fritz, Jauzion, Donguy – (o) McAlister, (m) Doussain – Lamboley, Sowerby (puis Galan, 67), Nyanga – Boukerou (puis Nicolas, 52), Maestri – Montès (puis Falefa, 55), Vernet Basualdo (puis Guinazu, 67), Hoeft.
Carton jaune
: Fritz (58)

Confronté à un début de saison forcément particulier, le
Stade Toulousain, une semaine après avoir empoché un point de bonus défensif à Bayonne, s'est cette fois imposé à Gerland face au LOU lors de la deuxième journée du Top 14. S'il faut évidemment remettre à plus tard les objectifs d'un collectif parfaitement huilé, les Rouge et Noir ont parfaitement répondu présents dans la combativité et l'engagement. Ce succès a en tout cas le mérite de lancer leur championnat, et c'est sereinement qu'ils vont pouvoir s'atteler à la réception du leader de la compétition, le Racing Métro. Ce sera samedi, au Stadium.

Le drôle d'essai de Donguy

Le début de match voyait les deux équipes multiplier les maladresses et se rendre mutuellement le ballon. La pluie, qui était tombée une partie de la journée sur la capitale des Gaules, n'avait pas rendu les conditions optimales... A la 5ème, Fritz, après un ballon à suivre de Donguy, renvoyait Van Gisbergen en touche à cinq mètres de la ligne. Dans la foulée, et après que Maestri a été refoulé à quelques centimètres, M. Raynal revenait à une faute au sol. McAlister passait ses premiers points en rouge et noir et ouvrait le score (3-0, 7ème).

En face,
Lyon était loin de démériter, mais perdait trop le ballon pour se montrer réellement dangereux. Le Stade, lui, était sanctionné à deux reprises par un coup franc lors de mêlées, Hoeft entrant trop tôt. Dommage, car la deuxième, à 20 mètres de l'en-but adverse, constituait une opportunité intéressante. Mais dans la foulée, McAlister, de plus de cinquante mètres, doublait la mise sur pénalité. Toulouse prenait 6 points d'avance, pour une poignée de secondes : car dès le coup d'envoi, le Stade se mettait à la faute, et Van Gisbergen passait les premiers points de sa formation.

Particulièrement hâchée, la rencontre peinait à s'emballer, tant les interventions arbitrales se succédaient. Après une entame correcte, le champion de France se montrait approximatif, à l'image de deux ballons successifs perdus en touche.
Lespinas, d'un drop audacieux de quarante mètres, était à deux doigts d'égaliser, alors que les Rouge et Noir n'avaient rien montré depuis plusieurs minutes.

Pire encore, les fautes stadistes s'enchaînaient à un rythme inquiétant. Certes, le LOU ne recollait pas au score, mais il fallait reconnaître que le visage stadiste, jusqu'ici, était plutôt pâle.
Lespinas, à la 26ème, tentait un nouveau drop, sans plus de réussite. Le score n'évoluait pas, malgré une tentative de drop de McAlister.

A la 34ème,
Donguy réceptionnait une chandelle, et traversait tout le terrain, sans résistance, pour aplatir. L'action était confuse, mais l'essai validé, alors qu'un début de bagarre avait éclaté sur le terrain et que plus aucun joueur n'était concerné par le ballon. Double peine pour le LOU, car de surcroît, N'Zy écopait d'un carton jaune pour brutalité. La séquence, aussi bizarre soit-elle, permettait à Toulouse de prendre le large. Mais, objectivement, on ne pouvait s'empêcher de trouver cela sévère pour les locaux.

A la dernière seconde,
Delasau réalisait un extraordinaire numéro sur l'aile, et échappait à plusieurs adversaires. Mais au moment de plonger, il mettait le pied en touche. Dommage, car le break était tout près, alors que la pause était sifflée sur le score de 13-3. Toulouse menait, mais la production rouge et noire, lors de ces quarante premières minutes, incitait à la prudence.

Des conditions épouvantables

Le deuxième acte reprenait sous un véritable déluge, et dès les premières secondes, l'indiscipline toulousaine, déjà bien trop présente auparavant, reprenait de plus belle. Sur une chandelle de Poitrenaud, un Stadiste était pris en position de hors-jeu. Lespinas, depuis la ligne médiane, manquait à nouveau de réussite.
A la 45ème, la mêlée lyonnaise emportait tout sur son passage et obtenait très logiquement une pénalité. Lespinas, encore une fois, échouait.

Dans la foulée,
Sowerby, sur une chandelle, laissait échapper le ballon. Il s'en fallait d'un rien pour que Januarie s'empare du cuir et marque, mais il commettait un en-avant. Toulouse avait eu chaud, mais ne montrait pas son meilleur visage depuis la reprise. Et sur la mêlée consécutive, le LOU obtenait encore une fois une pénalité. Van Gisbergen, de 22 mètres face aux barres, ramenait l'écart à 7 points (6-13, 50ème).

En huit minutes, depuis le retour des vestiaires, le
Stade avait déjà commis quatre fautes. Il fallait à tout prix corriger le tir, alors que Lyon évoluait à nouveau à quinze. Fort heureusement, Toulouse se ressaisissait, et les débats s'équilibraient. Certes, il n'y avait pas matière à s'enflammer, amis le ballon parvenait à être conservé plus de deux temps de jeu.

Peu avant l'heure de jeu,
Fritz écopait d'un carton jaune, peut-être sévère, pour un plaquage haut. On assistait avant cela à un duel d'occupation de terrain, donc de jeu au pied, dans des conditions climatiques épouvantables. Etre à quatorze ne semblait pas gêner les hommes de Novès, qui obtenaient une pénalité sur mêlée. McAlister passait une pénalité importante, et son équipe reprenait dix points d'avance (16-6).

Il restait vingt minutes à jouer, et le
Stade devait maintenant gérer son avantage. Depuis quelques minutes, il y avait incontestablement du mieux chez les coéquipiers de Yannick Jauzion, et la défense, en tout cas, ne montrait (quasiment) aucun signe de fébrilité. Van Gisbergen, à la 67ème, passait une pénalité qui redonnait cependant espoir aux locaux.

Conscient du danger,
Toulouse s'installait dans la moitié de terrain lyonnaise. Sur une chandelle de McAlister, Van Gisbergen se trouait totalement et le Stade obtenait une mêlée. Dans la continuité, une faute était sifflée, et McAlister passait un coup de pied qui ressemblait à celui de la victoire (19-9, 73ème).
Plus rien, du reste, n'était à signaler jusqu'au coup de sifflet final, côté toulousain. Lyon, à deux minutes du terme, manquait sur pénalité un bonus défensif qui aurait été mérité, tout comme Sadourny sur la sirène. Certes, la victoire n'avait pas été belle, mais elle était sacrément importante. Et les joueurs disposaient de circonstances plus qu'atténuantes.

samedi 27 août 2011

Top 14 - 1 ère Journée [ Bayonne 18 - 13 Toulouse ]



A Bayonne (Jean Dauger) - Bayonne bat Stade Toulousain 18 à 13  (mi-temps : 9-0)

Temps agréable ; pelouse grasse ; 17.000 spectateurs environ ; arbitrage de M. Berdos (Ile de France).
Pour Bayonne
: 5 pénalités de Boyet (20, 30, 34) et Garcia (57, 66) ; 1 drop de Garcia (75).
Pour le Stade Toulousain
: 1 essai de Jauzion (80) ;  2 pénalités de Bézy (43) et Doussain (60). ; 1 transformation de Doussain (80)
Bayonne : Elhorga ; Gerber, Mazars, Lacroix, Pietersen ; (o) Boyet, (m) Garcia ; Haare, Baget (cap), Bernad ; Boutaty, Flavell ; Boyoud, Roumieu, Iguiniz.
Stade Toulousain : Poitrenaud ; Matanavou, David, Fritz, Donguy (puis Caucaunibuca, 49, puis Jauzion, 62)); (o) Bézy (puis McAlister, 49), (m) Doussain ; Nicolas, Galan (puis Sowerby, 69), Nyanga (cap) ; Maestri, Boukerou (puis Lamboley, 58); Montès (puis Falefa, 65), Basualdo, Hoeft.

Le
Stade Toulousain a été battu lors de la première journée du Top 14, vendredi à Jean Dauger face à Bayonne. Amoindri par de nombreuses absences, les Rouge et Noir, loin de démériter, ont dominé durant la quasi totalité de la partier, mais ont pêché par manque de réalisme. Si ce revers n'est évidemment pas dramatique, il faudra redresser la barre dimanche prochain, et toujours en déplacement : ce sera devant Lyon, au stade Gerland.
Toulouse domine, Boyet enquille

Le début de match était dans l'ensemble équilibré, et il fallait noter que sur la première mêlée de la partie, c'était le Stade qui obtenait une pénalité. Ce n'était que la première d'une -sans doute- longue série, mais voilà qui venait contrarier certains pronostics. Quelques secondes plus tard, Flavell, sur un regroupement, se mettait à la faute, et Bézy manquait d'un rien d'ouvrir le score (3ème).

Le
Stade venait de manquer une opportunité, mais pas la suite, il mettait la main sur le ballon et dominait. Aucune occasion digne de ce nom n'était à signaler, mais incontestablement, l'occupation était toulousaine, bien aidée par les fautes à répétition des Basques.
A la 11ème, sur la première indiscipline toulousaine, Boyet tentait une pénalité de 60 mètres et trouvait la barre horizontale. Le score restait à 0-0.

Au quart d'heure de jeu, après une percée tonitruante de
David, très en vue depuis le coup d'envoi, l'Aviron commettait une nouvelle faute. Face au vent, la pénal'touche était choisie, gâchée sur le maul consécutif. Et c'était au contraire Bayonne qui ouvrait le score, sur pénalité, après un ballon pourtant en faveur des Stadistes sur une relance audacieuse. Un avantage qui faillit être de courte durée, car dès le coup d'envoi, c'était au tour des visiteurs d'obtenir une pénalité, mais Bézy, pourtant en bonne position, manquait la cible.

Après la moitié de cette première période, la domination stadiste, globalement, ne souffrait d'aucune contestation.
Bayonne se contentait de défendre et avait su saisir l'une de ses seules occasions pour scorer. Mais, et de surcroît avec vent de face, les hommes de Guy Novès faisaient bonne figure. Il fallait maintenant le convertir au tableau d'affichage.

Cela, malheureusement, n'était pas le cas par la suite. Ce n'était pas faute d'avoir des situations intéressantes, mais les en-avants se multipliaient. Et comme cela avait été le cas précédemment,
Bayonne doublait la mise, après un plaquage haut de David. Les locaux n'avaient pas mis les pieds dans la moitié de terrain adverse depuis de longues minutes, mais scorait.

Ce scénario ô combien frustrant se répétait à la 34ème, avec la passe de trois réussie par
Boyet. Les minutes défilaient, et les joueurs de la ville rose commençaient à se montrer indisciplinés. Mais le score restait à 9-0 jusqu'à la pause. Rien n'était perdu, surtout avec un vent favorable à venir, mais il fallait à tout prix mettre un terme aux imprécisions entrevues tout au long des quarante premières minutes.
 
Une séquence interminable

Le Stade, dès la reprise, obtenait une pénalité après une faute au sol adverse. Bézy, peu en réussite lors du premier acte, inversait la tendance et réduisait le score. Soixante secondes plus tard, les locaux étaient une nouvelle fois sanctionnés. Bézy, de plus de cinquante mètres, restait court.

Suivait une séquence absolument interminable des Toulousains dans les 15 mètres adverses. Les charges se multipliaient, et l'action, qui avait duré de très longues minutes, s'achevait sur un en-avant. Mais on regrettait que Toulouse n'ait pas choisi de taper une pénalité face aux barres un moment signalée par
M. Berdos.

Depuis la reprise,
Bayonne n'avait quasiment jamais mis la main sur le ballon, mais l'emprise stadiste sur les débats n'était que peu récompensée. McAlister, à la 49ème, foulait la pelouse et effectuait ainsi ses premiers pas sous le maillot rouge et noir. Dans la foulée, Bayonne obtenait une pénalité, alors que quelques instants plus tôt, un en-avant ciel et blanc n'aurait pas dû leur permettre d'obtenir cette sanction. Las, le corps arbitral ne bronchait pas et Garcia, qui butait depuis la sortie de Boyet, creusait l'écart.

Mais à force de dominer, Toulouse se voyait récompensé. Une longue séquence permettait à
Doussain de faire passer la marque à 6-12. Tout restait jouable, même si Caucaunibuca, à peine entré en jeu, devait céder sa place sur blessure. A la 63ème, pour la première fois, la mêlée stadiste était dominée et à l'impact, le pack rouge et noir subissait. La pénalité était indiscutable, et Garcia scorait. Le bonus défensif n'était plus dans les clous (15-6).

Désormais débridé, le jeu devenait un peu fou-fou, et les deux équipes se rendaient coup pour coup.
Doussain sauvait dans son en-but une occasion brûlante, mais dans la foulée, c'était au tour du Stade de se montrer dangereux. En pure perte. Et Garcia, dans un drop peu académique mais précieux, scellait l'issue du match. Toulouse était à deux doigts de repartir bredouille, mais Jauzion, au terme d'un baroud d'honneur, marquait le seul essai du match, synonyme de bonus défensif. Le Stade aurait peut-être mérité mieux, mais il fallait aussi savoir se contenter de ce point durement acquis.

vendredi 26 août 2011

Hymne du Stade Toulousain

 

ROUGE et NOIR A NOUS DEUX NOUS VAINCRONS


Rouge et noir Rouge et noir a nous deux nous vaincrons unis et solidaire
Rouge et noir Rouge et noir a ta gloire nous chantons ton beau jeu légendaire
Toulousains Toulousains nous aimons ton rugby allons vers la victoire allons vers la victoire

Fiers de notre accent nous venons communier
Quartier des sept deniers le stade nous attend le stade nous attend

Ton jeu est unique le ballon s’envole
Jusqu’au capitole pour un essai magique pour un essai magique

Rouge et noir Rouge et noir a nous deux nous vaincrons unis et solidaire
Rouge et noir Rouge et noir a ta gloire nous chantons ton beau jeu légendaire
Toulousains Toulousains nous aimons ton rugby allons vers la victoire allons vers la victoire

Les supporters sont là avec tous les joueurs
Des moments de bonheur les supporters sont là les supporters sont là

Nos chants te pousseront vers de belles victoires
Il faut toujours y croire a nous deux nous vaincrons a nous deux nous vaincrons

Rouge et noir Rouge et noir a nous deux nous vaincrons unis et solidaire
Rouge et noir Rouge et noir a ta gloire nous chantons ton beau jeu légendaire
Toulousains Toulousains nous aimons ton rugby allons vers la victoire allons vers la victoire allons vers la victoire

Présentation de l'effectif [Saison 2011-2012]



Manager général : Guy Novès
Entraineur des avants : Yannick Bru
Entraineur des arrières : Jean-Baptiste Ellisalde

Piliers : Johnson Falefa, Carl Hoeft, Daan Human, Census Johnston, Yohan Montes, Jean-Baptiste Poux, Gürthro Steenkamp

Talonneurs : William Servat, Alberto Vernet Basualdo

2èmes lignes : Patricio Albacete, Russlan Boukerou, Yoann Maestri, Romain Milo-Chluski

3èmes lignes ailes : Jean Bouilhou, Thierry Dusautoir, Grégory Lamboley, Sylvain Nicolas, Yannick Nyanga

3èmes lignes centres : Louis Picamoles, Shaun Sowerby

Demis de mêlée : Luke Burgess, Jean-Marc Doussain, Nicolas Vergallo

Demis d'ouverture : Lionel Beauxis, Nicolas Bezy, Luke McAlister

Ailiers : Vincent Clerc, Yves Donguy, Rupeni Caucaunibuca, Vilimoni Delasau, Timoci Matanavou

Centres : Yann David, Florian Fritz, Yannick Jauzion

Arrières : Maxime Médard, Clément Poitrenaud