Le Stade Toulousain s'est imposé sur le terrain du promu lyonnais (19-9, sans bonus offensif) lors du match de clôture de la 2ème journée du Top 14.
A Lyon (Gerland) - Stade Toulousain bat LOU 19 à 9 (mi-temps : 13-3 )
Temps pluvieux ; pelouse grasse; 30.000 spectateurs environ ; arbitrage de M. Raynal
Pour le LOU : 3 pénalités de Van Gisbergen (15, 53, 67).
Pour le Stade Toulousain : 1 essai de Donguy (34) ; 4 pénalités de McAlister (7, 14, 60, 74) ; 1 transformation de McAlister (34). LOU : Van Gisbergen – Bailey, Wakanivuga, Sukanaveita, Romanet – (o) Lespinas, (m) Januarie – Clément, Manta, N’Zi – Vigouroux, Basson – Guillamon, Colliat, Fiard.
Carton jaune : N'Zy (38) Stade Toulousain : Poitrenaud (puis David, 77) – Delasau, Fritz, Jauzion, Donguy – (o) McAlister, (m) Doussain – Lamboley, Sowerby (puis Galan, 67), Nyanga – Boukerou (puis Nicolas, 52), Maestri – Montès (puis Falefa, 55), Vernet Basualdo (puis Guinazu, 67), Hoeft.
Carton jaune : Fritz (58)
Confronté à un début de saison forcément particulier, le Stade Toulousain, une semaine après avoir empoché un point de bonus défensif à Bayonne, s'est cette fois imposé à Gerland face au LOU lors de la deuxième journée du Top 14. S'il faut évidemment remettre à plus tard les objectifs d'un collectif parfaitement huilé, les Rouge et Noir ont parfaitement répondu présents dans la combativité et l'engagement. Ce succès a en tout cas le mérite de lancer leur championnat, et c'est sereinement qu'ils vont pouvoir s'atteler à la réception du leader de la compétition, le Racing Métro. Ce sera samedi, au Stadium.
Le drôle d'essai de Donguy
Le début de match voyait les deux équipes multiplier les maladresses et se rendre mutuellement le ballon. La pluie, qui était tombée une partie de la journée sur la capitale des Gaules, n'avait pas rendu les conditions optimales... A la 5ème, Fritz, après un ballon à suivre de Donguy, renvoyait Van Gisbergen en touche à cinq mètres de la ligne. Dans la foulée, et après que Maestri a été refoulé à quelques centimètres, M. Raynal revenait à une faute au sol. McAlister passait ses premiers points en rouge et noir et ouvrait le score (3-0, 7ème).
En face, Lyon était loin de démériter, mais perdait trop le ballon pour se montrer réellement dangereux. Le Stade, lui, était sanctionné à deux reprises par un coup franc lors de mêlées, Hoeft entrant trop tôt. Dommage, car la deuxième, à 20 mètres de l'en-but adverse, constituait une opportunité intéressante. Mais dans la foulée, McAlister, de plus de cinquante mètres, doublait la mise sur pénalité. Toulouse prenait 6 points d'avance, pour une poignée de secondes : car dès le coup d'envoi, le Stade se mettait à la faute, et Van Gisbergen passait les premiers points de sa formation.
Particulièrement hâchée, la rencontre peinait à s'emballer, tant les interventions arbitrales se succédaient. Après une entame correcte, le champion de France se montrait approximatif, à l'image de deux ballons successifs perdus en touche. Lespinas, d'un drop audacieux de quarante mètres, était à deux doigts d'égaliser, alors que les Rouge et Noir n'avaient rien montré depuis plusieurs minutes.
Pire encore, les fautes stadistes s'enchaînaient à un rythme inquiétant. Certes, le LOU ne recollait pas au score, mais il fallait reconnaître que le visage stadiste, jusqu'ici, était plutôt pâle. Lespinas, à la 26ème, tentait un nouveau drop, sans plus de réussite. Le score n'évoluait pas, malgré une tentative de drop de McAlister.
A la 34ème, Donguy réceptionnait une chandelle, et traversait tout le terrain, sans résistance, pour aplatir. L'action était confuse, mais l'essai validé, alors qu'un début de bagarre avait éclaté sur le terrain et que plus aucun joueur n'était concerné par le ballon. Double peine pour le LOU, car de surcroît, N'Zy écopait d'un carton jaune pour brutalité. La séquence, aussi bizarre soit-elle, permettait à Toulouse de prendre le large. Mais, objectivement, on ne pouvait s'empêcher de trouver cela sévère pour les locaux.
A la dernière seconde, Delasau réalisait un extraordinaire numéro sur l'aile, et échappait à plusieurs adversaires. Mais au moment de plonger, il mettait le pied en touche. Dommage, car le break était tout près, alors que la pause était sifflée sur le score de 13-3. Toulouse menait, mais la production rouge et noire, lors de ces quarante premières minutes, incitait à la prudence.
Des conditions épouvantables
Le deuxième acte reprenait sous un véritable déluge, et dès les premières secondes, l'indiscipline toulousaine, déjà bien trop présente auparavant, reprenait de plus belle. Sur une chandelle de Poitrenaud, un Stadiste était pris en position de hors-jeu. Lespinas, depuis la ligne médiane, manquait à nouveau de réussite.
A la 45ème, la mêlée lyonnaise emportait tout sur son passage et obtenait très logiquement une pénalité. Lespinas, encore une fois, échouait.
Dans la foulée, Sowerby, sur une chandelle, laissait échapper le ballon. Il s'en fallait d'un rien pour que Januarie s'empare du cuir et marque, mais il commettait un en-avant. Toulouse avait eu chaud, mais ne montrait pas son meilleur visage depuis la reprise. Et sur la mêlée consécutive, le LOU obtenait encore une fois une pénalité. Van Gisbergen, de 22 mètres face aux barres, ramenait l'écart à 7 points (6-13, 50ème).
En huit minutes, depuis le retour des vestiaires, le Stade avait déjà commis quatre fautes. Il fallait à tout prix corriger le tir, alors que Lyon évoluait à nouveau à quinze. Fort heureusement, Toulouse se ressaisissait, et les débats s'équilibraient. Certes, il n'y avait pas matière à s'enflammer, amis le ballon parvenait à être conservé plus de deux temps de jeu.
Peu avant l'heure de jeu, Fritz écopait d'un carton jaune, peut-être sévère, pour un plaquage haut. On assistait avant cela à un duel d'occupation de terrain, donc de jeu au pied, dans des conditions climatiques épouvantables. Etre à quatorze ne semblait pas gêner les hommes de Novès, qui obtenaient une pénalité sur mêlée. McAlister passait une pénalité importante, et son équipe reprenait dix points d'avance (16-6).
Il restait vingt minutes à jouer, et le Stade devait maintenant gérer son avantage. Depuis quelques minutes, il y avait incontestablement du mieux chez les coéquipiers de Yannick Jauzion, et la défense, en tout cas, ne montrait (quasiment) aucun signe de fébrilité. Van Gisbergen, à la 67ème, passait une pénalité qui redonnait cependant espoir aux locaux.
Conscient du danger, Toulouse s'installait dans la moitié de terrain lyonnaise. Sur une chandelle de McAlister, Van Gisbergen se trouait totalement et le Stade obtenait une mêlée. Dans la continuité, une faute était sifflée, et McAlister passait un coup de pied qui ressemblait à celui de la victoire (19-9, 73ème).
Plus rien, du reste, n'était à signaler jusqu'au coup de sifflet final, côté toulousain. Lyon, à deux minutes du terme, manquait sur pénalité un bonus défensif qui aurait été mérité, tout comme Sadourny sur la sirène. Certes, la victoire n'avait pas été belle, mais elle était sacrément importante. Et les joueurs disposaient de circonstances plus qu'atténuantes.
Temps pluvieux ; pelouse grasse; 30.000 spectateurs environ ; arbitrage de M. Raynal
Pour le LOU : 3 pénalités de Van Gisbergen (15, 53, 67).
Pour le Stade Toulousain : 1 essai de Donguy (34) ; 4 pénalités de McAlister (7, 14, 60, 74) ; 1 transformation de McAlister (34). LOU : Van Gisbergen – Bailey, Wakanivuga, Sukanaveita, Romanet – (o) Lespinas, (m) Januarie – Clément, Manta, N’Zi – Vigouroux, Basson – Guillamon, Colliat, Fiard.
Carton jaune : N'Zy (38) Stade Toulousain : Poitrenaud (puis David, 77) – Delasau, Fritz, Jauzion, Donguy – (o) McAlister, (m) Doussain – Lamboley, Sowerby (puis Galan, 67), Nyanga – Boukerou (puis Nicolas, 52), Maestri – Montès (puis Falefa, 55), Vernet Basualdo (puis Guinazu, 67), Hoeft.
Carton jaune : Fritz (58)
Confronté à un début de saison forcément particulier, le Stade Toulousain, une semaine après avoir empoché un point de bonus défensif à Bayonne, s'est cette fois imposé à Gerland face au LOU lors de la deuxième journée du Top 14. S'il faut évidemment remettre à plus tard les objectifs d'un collectif parfaitement huilé, les Rouge et Noir ont parfaitement répondu présents dans la combativité et l'engagement. Ce succès a en tout cas le mérite de lancer leur championnat, et c'est sereinement qu'ils vont pouvoir s'atteler à la réception du leader de la compétition, le Racing Métro. Ce sera samedi, au Stadium.
Le début de match voyait les deux équipes multiplier les maladresses et se rendre mutuellement le ballon. La pluie, qui était tombée une partie de la journée sur la capitale des Gaules, n'avait pas rendu les conditions optimales... A la 5ème, Fritz, après un ballon à suivre de Donguy, renvoyait Van Gisbergen en touche à cinq mètres de la ligne. Dans la foulée, et après que Maestri a été refoulé à quelques centimètres, M. Raynal revenait à une faute au sol. McAlister passait ses premiers points en rouge et noir et ouvrait le score (3-0, 7ème).
En face, Lyon était loin de démériter, mais perdait trop le ballon pour se montrer réellement dangereux. Le Stade, lui, était sanctionné à deux reprises par un coup franc lors de mêlées, Hoeft entrant trop tôt. Dommage, car la deuxième, à 20 mètres de l'en-but adverse, constituait une opportunité intéressante. Mais dans la foulée, McAlister, de plus de cinquante mètres, doublait la mise sur pénalité. Toulouse prenait 6 points d'avance, pour une poignée de secondes : car dès le coup d'envoi, le Stade se mettait à la faute, et Van Gisbergen passait les premiers points de sa formation.
Particulièrement hâchée, la rencontre peinait à s'emballer, tant les interventions arbitrales se succédaient. Après une entame correcte, le champion de France se montrait approximatif, à l'image de deux ballons successifs perdus en touche. Lespinas, d'un drop audacieux de quarante mètres, était à deux doigts d'égaliser, alors que les Rouge et Noir n'avaient rien montré depuis plusieurs minutes.
Pire encore, les fautes stadistes s'enchaînaient à un rythme inquiétant. Certes, le LOU ne recollait pas au score, mais il fallait reconnaître que le visage stadiste, jusqu'ici, était plutôt pâle. Lespinas, à la 26ème, tentait un nouveau drop, sans plus de réussite. Le score n'évoluait pas, malgré une tentative de drop de McAlister.
A la 34ème, Donguy réceptionnait une chandelle, et traversait tout le terrain, sans résistance, pour aplatir. L'action était confuse, mais l'essai validé, alors qu'un début de bagarre avait éclaté sur le terrain et que plus aucun joueur n'était concerné par le ballon. Double peine pour le LOU, car de surcroît, N'Zy écopait d'un carton jaune pour brutalité. La séquence, aussi bizarre soit-elle, permettait à Toulouse de prendre le large. Mais, objectivement, on ne pouvait s'empêcher de trouver cela sévère pour les locaux.
A la dernière seconde, Delasau réalisait un extraordinaire numéro sur l'aile, et échappait à plusieurs adversaires. Mais au moment de plonger, il mettait le pied en touche. Dommage, car le break était tout près, alors que la pause était sifflée sur le score de 13-3. Toulouse menait, mais la production rouge et noire, lors de ces quarante premières minutes, incitait à la prudence.
Le deuxième acte reprenait sous un véritable déluge, et dès les premières secondes, l'indiscipline toulousaine, déjà bien trop présente auparavant, reprenait de plus belle. Sur une chandelle de Poitrenaud, un Stadiste était pris en position de hors-jeu. Lespinas, depuis la ligne médiane, manquait à nouveau de réussite.
A la 45ème, la mêlée lyonnaise emportait tout sur son passage et obtenait très logiquement une pénalité. Lespinas, encore une fois, échouait.
Dans la foulée, Sowerby, sur une chandelle, laissait échapper le ballon. Il s'en fallait d'un rien pour que Januarie s'empare du cuir et marque, mais il commettait un en-avant. Toulouse avait eu chaud, mais ne montrait pas son meilleur visage depuis la reprise. Et sur la mêlée consécutive, le LOU obtenait encore une fois une pénalité. Van Gisbergen, de 22 mètres face aux barres, ramenait l'écart à 7 points (6-13, 50ème).
En huit minutes, depuis le retour des vestiaires, le Stade avait déjà commis quatre fautes. Il fallait à tout prix corriger le tir, alors que Lyon évoluait à nouveau à quinze. Fort heureusement, Toulouse se ressaisissait, et les débats s'équilibraient. Certes, il n'y avait pas matière à s'enflammer, amis le ballon parvenait à être conservé plus de deux temps de jeu.
Peu avant l'heure de jeu, Fritz écopait d'un carton jaune, peut-être sévère, pour un plaquage haut. On assistait avant cela à un duel d'occupation de terrain, donc de jeu au pied, dans des conditions climatiques épouvantables. Etre à quatorze ne semblait pas gêner les hommes de Novès, qui obtenaient une pénalité sur mêlée. McAlister passait une pénalité importante, et son équipe reprenait dix points d'avance (16-6).
Il restait vingt minutes à jouer, et le Stade devait maintenant gérer son avantage. Depuis quelques minutes, il y avait incontestablement du mieux chez les coéquipiers de Yannick Jauzion, et la défense, en tout cas, ne montrait (quasiment) aucun signe de fébrilité. Van Gisbergen, à la 67ème, passait une pénalité qui redonnait cependant espoir aux locaux.
Conscient du danger, Toulouse s'installait dans la moitié de terrain lyonnaise. Sur une chandelle de McAlister, Van Gisbergen se trouait totalement et le Stade obtenait une mêlée. Dans la continuité, une faute était sifflée, et McAlister passait un coup de pied qui ressemblait à celui de la victoire (19-9, 73ème).
Plus rien, du reste, n'était à signaler jusqu'au coup de sifflet final, côté toulousain. Lyon, à deux minutes du terme, manquait sur pénalité un bonus défensif qui aurait été mérité, tout comme Sadourny sur la sirène. Certes, la victoire n'avait pas été belle, mais elle était sacrément importante. Et les joueurs disposaient de circonstances plus qu'atténuantes.